Lundi 26 janvier 2009 à 4:17
Muette, sourde et aveugle.
C'est comme ne pas sentir le parfum de la plus belle fleur.
Rêver de le sentir. Rêver du merveilleux, de l'impossible.
Je ne vis pas les choses, je les regrette.
Rêver ne suffit plus. Et penser, c'est me perdre.
Disparaître ne suffira pas. Ni dans les draps, ni avec toi.
Et puis mordre, et la vie, et les dents, pas de force.
Apres tout, je ne compte pas. Ni 1, ni 2, ni 3.
Tout est mélangé, pour les rendre plus confus et affamés.
J'aimerais être méchante. Des envies ne devraient pas.
Être se n'est pas être. Et puis je suis sans l'être.
Et puis les choses sont inintéressantes quand elles ne sont pas là.
Et je ne vois pas pourquoi je continue, avec espoir.
Les choses sont pleines d'espoir, jusqu'à ce qu'on les mange.
J'ai faim de frites froides à la barbecue.
Et je n'aime pas être ce que je ne suis pas.
Et je me balade en moi, comme si je trouvais pas d'endroit.
Je ne cherche pas à partir, ni à rester.
Je ne sauve pas les gens, je les coule.
Samedi 3 janvier 2009 à 14:38
Tombons la neige, neigeons amoureux.
Dimanche 9 novembre 2008 à 19:23
J'ai perdu.
Demain il pleuvera pas.
Mon jardin secret, mon inconscient, mon ami imaginaire, mes lettres secrètes.
Les pommes du jardin, le rose de son pull, le jaune de sa culotte.
J'ai tout perdu.
Ma tête, elle m'embête.
Argent, il se balladait dans les rues en trottinant.
Maria san dewaarimasen.
On se balladait main dans la main, à la même allure.
Urgence, urgence : doit se mettre au travail.
Rire, son rire, son sourire.
Elle pense qu'elle ne va pas l'oublier
Vol, partir, décoller, des mots à ne pas dire.
A la pause demain, je vais dormir!
It doesn't mean anything, just play!
Mardi 12 août 2008 à 0:10
Des vieilleries se retrouvent parfois subitement entre mes doigts, le sourire sur les lèvres je relis des anciens mots, des anciennes pensées.
8.07.07
J'ai enfin compris*. Ce n'est que le début du commencement mais j'ai compris ce qui est le fil conducteur, ce qui permet d'avancer. Depuis trop longtemps je me pose des questions auxquelles je ne peux pas répondre. Posons-les, on y répondra plus tard, les réponses viendront d'elles-mêmes. Il faut que l'esprit avance, il faut que les pensées aillent de l'avant, que je marche sur le fil de la pensée, que mon cerveau chauffe, qu'il commande mon corps, que celui-ci suive tel un pantin de bois qui ne répète que ce qu'il voit, ce qu'on lui dit, que rien n'aille en travers, que l'esprit bouillonne et avance à grands pas. C'est l'esprit qui avance, le corps suit. Il ne sait faire que cela. Il obéit aux ordres et ne pose pas de questions. C'est moi qui dirige, mon corps obéit. Je ne sais pas ce que je veux mais beaucoup m'attire. La danse, la musique qui l'entraîne, l'histoire et sa culture, les gens et leurs langues. Je veux apprendre et n'ose pas le demander. Mais mon esprit va s'en charger. Il me guidera. Je le suivrai dès demain.
* enfin, je l'espère, je le pense.
Peut-on être critique sur ses propres textes? ^^ Une pensée, un éclair de pensée, un éclaircissement...
Samedi 26 avril 2008 à 20:47