Jeudi 30 août 2007 à 19:37

Prenez une pincée d'ignorance, une autre d'indifférence, un poignée de malentendus, une autre de sourdité, une cuillérée de patience, un rien d'acharnement et vous ne trouverez rien d'intéressant, un vaste néant de nuleté.

Foutaises de se donner du mal à réussir quelque chose, que, au fond de soi, on sait impossible. Il manque de la foutaise aux gens inintéressants. Ils le deviendraient peut-être alors. Le deviendraient surment. On s'obstine souvent dans les cas inaccessibles. Le désespoir nous atteint alors, une fois qu'on a compris que c'était impossible. Chaque être est conçu de la même manière : la fleur fâne lorqu'elle a pris conscience que sans air elle ne respire plus ; l'homme prend conscience seulement quand il ouvre son esprit et regarde autour de lui.

Prenons, prenons les bonnes décisions.

Lundi 28 mai 2007 à 21:29

Quand la tête tourne, l'estomac a des crampes et qu'il pleut : une seule solution.

Chacun a sa façon de ne rien faire.  De ne pas travailler.  De regarder la télé.  Mais personne n'a ma façon de gérer les petits désagréments.  Ceux qu'on voudrait juste oublier et noyer dans de l'eau froide.  Je n'en reviens pas des choses regrettables et des longs moments qu'on perd à ne faire que penser.  "Penser" est devenu un mot-clé, un mot de passe universel.

  1 2 3... je ne penserai pas.  4 5 6... y a pas de riquexes.  7 8 9... acheter des neurones neufs.  10 11 12... ils seront tout rouges.

Dimanche 27 mai 2007 à 17:46

Ca craint.

Je trouve que ça craint depuis quelque temps. Pas que ça et ci mais surtout moi et les autres. Des choses arrivent qu'on voudrait éviter mais c'est impossible. Parfois je me demande comment j'arrive à tenir. Comment ils arrivent à tenir, mon corps, mon coeur et mon esprit. Parfois une seule envie me traverse l'esprit. Des fois plus d'une. Et je me sens toute drôle et impossible de me retrouver. La peur au ventre d'avoir oublié quelque chose, à penser ou à dire.

Je crains.

Dimanche 31 décembre 2006 à 19:15

Dans quelques heures ce sera fini. Tout ce charabia me pompe l'air. Se faire belle, pourquoi, pour qui ? Et puis à minuit c'est une nouvelle heure qui commence et pas spécialement une journée, une année. En plus, il y aura du monde, et je serai fatiguée. Impossible de dormir ni de se reposer. Il est 19h07 et ça commence déjà ici. Là-bas ça commence à 20h30, pas avant. Et ça durera sûrement plus longtemps là-bas qu'ici. Mais à quoi bon y penser c'est que dans une heure que je m'active. Je me lèverai et ça commencera. Mon sourire sortira et se fixera. Je rigolerai pour un oui, plus que pour un non. Je mangerai tout et n'importe quoi. Je raconterai des choses et ma vie par dessus tout. Je penserai à la nuit que j'aurai eue en restant ici, à ici qui s'ennuie et moi qui m'amuse vaguement là-bas. Je penserai à toi et dirai à tous ce qu'ils veulent entendre. Ce que je ne veux pas entendre.

On s'ennuiera pas mais on y pensera.

Dimanche 29 octobre 2006 à 12:24

Un ordi pouR la vIe.

 

J'adore les démences de mon ordi, parfois, lorsqu'elles sont exceptionnelles.

En général, on déteste ça. Quand l'ordi plante, on le déteste plus que tout et on le bannit. On lui promet même de l'emmener à la casse si il ne réagit pas. Et là toujours rien. Alors on se retient de taper dessus. On l'éteint en colère.  

Mais aujourd'hui c'était marrant. Il a d'abord laissé les pages blanches. Vierges de tous mots. Puis, lorsque je cliquais sur favoris, tout était transparent et réapparaissait au moment où la souris glissait dessus. Etonnant une chose pareil.

Je l'aime mon ordi. Même s'il me joue des mauvais tours des fois.  

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